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Des parlementaires proposent de taxer l’hôtellerie de luxe pour
financer les colos<br>
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Publié par : AFP<br>
Le : 10/07/13<br>
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Un rapport d'information, publié mercredi 10 juillet, sur
"l'accessibilité des jeunes aux séjours collectifs et de loisirs",
dont le rapporteur est le député PS de Loire-Atlantique Michel
Ménard, constate une désaffection pour les séjours en colonies de
vacances.<br>
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Les rapporteurs envisagent 21 propositions pour "réinventer les
colos": création d'un fonds national financé par une taxe sur
l'hôtellerie de luxe, plus large distribution des chèques-vacances,
intervention auprès de la SNCF pour des prix plus avantageux ou
campagne nationale de promotion.<br>
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Car si les "colos" ont connu leur "âge d'or" de l'après-guerre aux
années 60 et dans les années 80, leur fréquentation est en chute
libre. Le taux de départ des 5-19 ans en séjours collectifs de
vacances de plus de cinq nuits n'était plus que de 7,5% en 2011,
comparé à 14% en 1995.<br>
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Des prix trop élevés pour les classes moyennes<br>
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Parmi les causes de cette désaffection, le rapport cite le coût des
séjours, "devenus trop chers pour les classes moyennes".<br>
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Le prix d'une semaine de vacances en colonie est de 400 à 600 euros
par enfant, avec un coût moyen à la journée de 63 euros, comparé à
10 à 15 euros par jour pour les séjours de scoutisme, et 35 euros
pour une journée d'accueil en centre de loisirs.<br>
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Depuis 1995, la tendance qui se dessine semble annoncer une
disparition des séjours classiques, sans thématique et fréquentés
par tous les milieux sociaux, au profit de deux secteurs: l'un
associatif et caritatif qui deviendrait celui des garderies d'été,
et l'autre commercial, avec camps itinérants de tourisme et aventure
pour adolescents des milieux aisés.<br>
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"Cette évolution serait particulièrement défavorable au départ en
vacances des enfants des milieux aux revenus modestes ou moyens, qui
n'ont accès ni au caritatif, ni au commercial", souligne le rapport.<br>
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<hr size="2" width="100%"><br>
Sauvons les colonies de vacances<br>
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Publié par : <a class="moz-txt-link-freetext" href="http://www.la-croix.com/">http://www.la-croix.com/</a><br>
Le : 10/07/13<br>
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Très prisés depuis les années 1950, les séjours collectifs et de
loisirs connaissent une nette baisse de fréquentation depuis une
vingtaine d’années.<br>
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Un rapport parlementaire publié mercredi 10 juillet propose une
série de mesures pour relancer ces dispositifs, dont une taxe sur
l’hôtellerie de luxe.<br>
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Les jolies colonies de vacances que célébrait Pierre Perret risquent
fort de disparaître. C’est du moins la conclusion d’un rapport
parlementaire d’information sur « l’accessibilité des jeunes aux
séjours collectifs et de loisirs », qui pointe la chute de
fréquentation subie par ces derniers.<br>
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Ainsi, le taux de départ en vacances des 5-19 ans en séjours
collectifs de vacances de plus de cinq nuits est de 7,5 % en 2011,
contre 14 % en 1995, date à laquelle on observe un pic de
fréquentation. Cette baisse s’observe sur toutes les périodes de
vacances, estivales ou pendant le reste de l’année, et touche
particulièrement les enfants âgés de 4 à 12 ans.<br>
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Le rapport a été rédigé par Michel Ménard, député PS de
Loire-Atlantique pour le compte d’une mission parlementaire présidée
par Annie Genevard, députée UMP du Doubs.<br>
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Des séjours de plus en plus courts<br>
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La chute du nombre de séjours s’accompagne de celle du nombre de
nuitées. Le rapport souligne ainsi que « la durée moyenne des
séjours de plus d’une semaine n’a cessé de se réduire, passant de 17
jours en 1994 à moins de 10 jours aujourd’hui, les durées plus
pratiquées étant désormais de 5 à 8 jours », raccourcir les « colos
» étant un moyen d’en faire baisser le coût.<br>
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La « colo » de plus en plus chère<br>
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Car la hausse des prix est bien l’une des raisons expliquant la
désaffection pour ces séjours. Le prix d’une semaine de vacances en
colonies coûte, selon le rapport, entre 400 et 600 € par enfant,
avec un coût moyen de 63 € par jour. À titre de comparaison, une
journée de scoutisme, activité qui connaît un essor considérable,
coûte entre 10 et 15 €.<br>
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Dès lors, on observe un « repli des classes populaire et moyenne sur
les séjours en centre de loisirs », note le rapport. Et ce d’autant
plus que les aides sociales au départ, directes ou indirectes, ont
diminué.<br>
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Les subventions des caisses d’allocations familiales pour les
séjours en colonie ont été supprimées au profit des centres aérés
(sans hébergement) tandis que les comités d’entreprises ont peu à
peu préféré se tourner vers des opérateurs à but lucratif pour les
vacances des enfants de leurs salariés, délaissant la majeure partie
des colonies traditionnelles, organisées par des associations ou des
collectivités territoriales.<br>
Une taxe sur l’hôtellerie de luxe pour sauver les colos<br>
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Pour « réinventer les colos » et éviter que les enfants des milieux
aux revenus modestes ou moyens ne puissent plus partir en vacances,
le rapport propose 21 mesures. Parmi elles, on retrouve la «
création d’un fonds national d’aide au départ en vacances
collectives », alimenté par une taxe sur l’hôtellerie de luxe.<br>
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« Ce serait un geste de solidarité entre familles modestes et
familles aisées qui peuvent payer une nuit d’hôtel entre 400 et 600
€ », a justifié Jean-Karl Deschamps, secrétaire national délégué aux
vacances et aux loisirs éducatifs de la Ligue de l’Enseignement,
cité dans le rapport.<br>
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Le rapport préconise également d’élargir les chèques-vacances aux
salariés des petites entreprises, de mettre en place un système de
label pour les modèles de colonie les plus innovants et d’intervenir
auprès de la SNCF pour obtenir des tarifs préférentiels. Afin que
les jolies colonies de vacances puissent bel et bien recommencer
tous les ans.<br>
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MARGAUX BARALON <br>
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<hr size="2" width="100%"><br>
Un rapport préconise une taxe sur l'hôtellerie de luxe pour financer
les colos<br>
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Publié par : <a class="moz-txt-link-freetext" href="http://www.challenges.fr">http://www.challenges.fr</a><br>
Le : 10/07/13<br>
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Un rapport parlementaire propose de taxer l'hôtellerie de luxe afin
d'aider au financement des colonies de vacances alors que celles-ci
sont délaissées car trop chères.<br>
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Un rapport parlementaire publié mercredi 10 juillet propose
notamment une taxe sur l'hôtellerie de luxe, pour financer les
colonies de vacances, de moins en moins fréquentées et devenues trop
chères pour les classes moyennes.<br>
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L'Umih, principale organisation patronale de l'hôtellerie a estimé
mercredi 10 juillet que la taxe sur l'hôtellerie de luxe, envisagée
pour financer les colonies de vacances menacées par une baisse de
fréquentation, constitue "un nouveau coup" porté à l'attractivité de
la France.<br>
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"C'est un nouveau coup porté à l'attractivité de la France, où
l'hôtellerie est concurrencée très sérieusement par l'hôtellerie de
qualité des pays émergents", a estimé Hervé Becam, vice-président de
l'Umih.<br>
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Les "colos" désertées par les associations et les collectivités<br>
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Le vice-président de l'Umih s'est inquiété de cette mesure
envisagée: "Pourquoi ce texte alors que l'hôtellerie va passer de 7%
à 10% de TVA au 1er janvier 2014, après être passée de 5,5 à 7% au
1er janvier 2012?". Il a rappelé qu'un amendement avait déjà été
présenté en novembre au Sénat, avant d'être retoqué par le
gouvernement.<br>
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Le rapport parlementaire d'information sur "l'accessibilité des
jeunes aux séjours collectifs et de loisirs", dont le rapporteur est
le député PS de Loire-Atlantique Michel Ménard, constate une
désaffection pour ces séjours organisés principalement par des
associations et, dans une moindre mesure, par des collectivités.<br>
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Les "colos" ont connu leur "âge d'or" de l'après-guerre aux années
60. A l'époque, l'Etat encourageait les départs "du plus grand
nombre possible d'enfants d'âge scolaire", pour un mois de colonie
d'été, souligne le rapport de la mission présidée par la députée UMP
du Doubs Annie Genevard.<br>
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(avec AFP)<br>
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Denis Lebioda
Chargé de mission
Ligue de l'enseignement dans les Alpes du Sud
Mel : <a class="moz-txt-link-abbreviated" href="mailto:denis.lebioda@laligue-alpesdusud.org">denis.lebioda@laligue-alpesdusud.org</a>
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Nos sites :
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