[Infoligue] En 2013, 81 % des assujettis à l'impôt de solidarité sur la fortune (ISF) ont donné à une fondation ou à un organisme caritatif...
Denis Lebioda
denis.lebioda at laligue-alpesdusud.org
Lun 28 Avr 14:52:19 CEST 2014
En moyenne, les assujettis à l'ISF ont donné 2 156 euros en 2013
Publié par : Le Monde.fr
Le : 28.04.2014
Par : Jérôme Porier
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En 2013, 81 % des assujettis à l'impôt de solidarité sur la fortune
(ISF) ont donné à une fondation ou à un organisme caritatif, pour un
montant moyen de 2 156 euros, selon une enquête réalisée par Ipsos pour
Apprentis d'Auteuil publiée le 28 avril. Apprentis d'Auteuil est une
fondation catholique reconnue d'utilité publique, qui accueille et forme
des enfants en difficulté, principalement de 6 à 21 ans.
Dans le détail, 26 % des contribuables ont donné moins de 250 euros, un
tiers plus de 1 000 euros et 10 % plus de 5 000 euros. La crise ne
semble pas avoir eu d'impact sur leur générosité : 45 % des personnes
interrogées déclarent avoir maintenu le montant de leurs dons et 32 %
avoir donné davantage.
Depuis la loi de 2007 en faveur du travail, de l'emploi et du pouvoir
d'achat, dite loi « TEPA », un contribuable peut déduire de son ISF
jusqu'à 75 % des dons effectués à certains organismes ou fondations
reconnues d'utilité publique, dans la limite de 50 000 euros.
DÉFICIT D'INFORMATION
Selon Bercy, un peu plus de 290 000 ménages étaient assujettis à l'ISF
en 2012. « Les contribuables qui effectuent un don peuvent aussi en
déduire 66 % de leur impôt sur le revenu (jusqu'à 75 % pour les
associations intervenant dans les domaines de l'urgence alimentaire ou
du logement) dans la limite de 20 % de leur revenu imposable, mais ce
dispositif ne peut être cumulé avec les réductions d'impôts liées à
l'ISF », explique Erwan Grumellon, responsable de l'ingénierie
patrimoniale chez Swisslife banque privée.
La grande majorité des personnes interrogées par Ipsos déclarent
connaître les possibilités de réduction d'impôt liées à l'ISF ( 91 %),
mais seuls 36 % des donateurs y ont eu recours. La plupart des sondés
(88 %) préfèrent donc déduire leurs dons de leur impôt sur le revenu. «
Cela montre qu'il existe un déficit de connaissance sur le sujet car
alléger son ISF est généralement plus intéressant », déclare M. Grumellon.
L'investissement dans les entreprises moyennes séduit d'avantage les
contribuables, puisque un tiers des redevables de l'ISF a déjà investi
dans des PME, afin de pouvoir bénéficier du dispositif d'exonération
prévu par la loi TEPA. Le montant moyen investi est élevé (13 381 euros
en moyenne). Près d'un redevable sur cinq (18 %) déclare même investir
plus de 20 000 euros. Aujourd'hui, peu de personnes assujetties à l'ISF
cumulent les deux dispositifs (15 %) et la moitié d'entre elles n'ont
recours à aucun des deux.
Jérôme Porier
Journaliste au Monde
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Denis Lebioda
Chargé de mission
Ligue de l'enseignement dans les Alpes du Sud
Mel : denis.lebioda at laligue-alpesdusud.org
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