[Infoligue] Devenir bénévole, ce n’est pas si compliqué
Denis Lebioda
denis.lebioda at laligue-alpesdusud.org
Jeu 25 Fév 09:29:29 CET 2016
Devenir bénévole, ce n’est pas si compliqué
Publié par :
http://www.say-yess.com/2016/10273/devenir-benevole-ce-nest-pas-si-complique/
Le : 24/02/16
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Aujourd’hui, de nouvelles formes d’engagement bénévole se développent.
Moins contraignantes et plus accessibles, elles permettent à tous de
s’impliquer.
Initiatives
Participer à un atelier de cuisine avec des personnes en situation de
handicap, donner de son temps à une asso pour une mission logistique,
concevoir le plan de com’ d’une structure… des missions qui vous tentent
? De plus en plus, le bénévolat ne se cantonne plus à un engagement sur
la durée, pour des missions régulières.
« Ce mois-ci, j’ai participé à des actions une fois par semaine, le mois
dernier pas du tout, car j’avais mes partiels et mes oraux », raconte
Aurélia, 23 ans, étudiante en ergothérapie en région parisienne. Soirées
jeux avec des déficients visuels, couverture de livres dans une école
maternelle, atelier cuisine avec des adolescents d’un Institut
Médico-Educatif… elle a pu multiplier les expériences ! « Certaines
formes d’engagement, comme l’alphabétisation, peuvent être très
contraignantes, avec une présence deux fois par semaine », poursuit la
jeune femme. Une situation difficilement compatible avec ses études et
ses contraintes personnelles.
L’ENGAGEMENT PONCTUEL
Mais Aurélia a trouvé la solution pour contourner cela et s’engager
quand même : elle a rejoint l’association Benenova. « Il y a un décalage
entre nos rythmes de vie irréguliers et les demandes de bénévolat
régulier, abonde Stéphanie Andrieux, présidente de l’association. Les
personnes sont découragées par l’engagement d’un an, un soir par
semaine, elles ont peur de ne pouvoir s’y tenir. De l’autre côté, les
associations reçoivent souvent des propositions ponctuelles, mais ne
savent pas comment y répondre, organiser et cadrer des missions.
Pourtant, en additionnant tous ces petits temps, cela donne un résultat
énorme ! »
Inspirée par un concept similaire dans lequel Stéphanie s’était
impliquée à San Francisco, Benenova propose de mettre en contact cette
offre ponctuelle d’aide avec les besoins des associations. Résultat :
des partenariats ont été noués avec environ 75 associations sur Paris,
Nantes et les Yvelines. Chaque jour, en moyenne deux actions sont
proposées. Chacun est libre de s’y inscrire. « Attention, souligne
cependant Stéphanie. Les ateliers sont flexibles, mais une fois qu’on
est inscrit, c’est un véritable engagement, car il répond à un besoin. »
« Ce sont généralement des actions simples, dans lesquelles tout le
monde est au même niveau et qui ne nécessitent pas de régularité de la
part d’une personne particulière », poursuit la jeune femme. Le glanage
de fruits et légumes invendus sur un marché, par exemple, s’il doit
avoir lieu toutes les semaines, peut être réalisé par des volontaires
différents. « C’est l’addition des coups de main qui fait que tout roule
». Benenova, de son côté, s’assure de l’accueil et de l’encadrement des
bénévoles, pour que les missions se passent au mieux.
LE BENEVOLAT DE COMPETENCES
D’autres formes d’engagement permettent également une participation
ponctuelle. Par exemple, le bénévolat de compétences, proposé par
l’association Passerelles & Compétences. L’idée est née il y a
maintenant 14 ans. Patrick Bertrand, le fondateur et actuel président de
l’asso, chasseur de tête, donne alors un coup de main à un ancien
collègue, qui a des difficultés pour recruter un directeur compétent
pour son ONG. « Il a bénévolement accompagné la structure dans le
recrutement, en parallèle de son travail », explique Gilles Arbellot,
directeur général de Passerelles & Compétences. « Patrick Bertrand en a
tiré quatre constats : un, il donnait du sens à ses compétences, deux,
il a fait économiser plus de 12.000 euros à l’ONG, or, il n’aurait
jamais fait un don d’un tel montant, trois, l’association rencontrait
d’autres besoins, mais ne pouvait pas financer de consultant et, quatre,
à la machine à café, ses collègues étaient motivés par l’idée de
partager leurs compétences ». Résultat : il a créé son asso, pour «
donner l’opportunité de s’engager via sa compétences ».
Concrètement, les associations font remonter des besoins, souvent dans
les fonctions support de l’entreprise : ressources humaines, compta,
communication, stratégie, digital, etc. et les bénévoles potentiels
peuvent se manifester. « Les missions ont des durées extrêmement
variées, précise Gilles Arbellot. Cela peut aller de 3 heures pour une
formation ponctuelle à l’utilisation de PowerPoint, par exemple, à une
mission longue, avec un suivi sur 6 mois. »
Les jeunes, même étudiants, sont les bienvenus. « Certains n’osent pas
se lancer, pourtant ils ont les compétences ! », souligne Gilles
Arbellot. Sur le digital, par exemple, étudiants ou jeunes salariés ont
énormément à apporter aux associations. Sans oublier « les talents, à
côté des métiers ». « Il y a beaucoup de photographes amateurs qui ont
beaucoup de talent et envie de s’investir, précise Gilles Arbellot. Et
en parallèle des associations qui ont des sites web avec des
illustrations qui mériteraient d’être refaites… » Les mettre en contact
permet à tout le monde d’être satisfait.
L’ENGAGEMENT A DISTANCE
En général, Passerelles&Compétences préconise des échanges de visu, au
moins en partie, lors des missions. Mais certaines, courtes, peuvent
être réalisées à distance. Sur des missions de traductions, de
développement web, etc. vous pouvez travailler depuis chez vous. « Nous
avons un programme intitulé P&C Clic, où nous invitons les associations
à poser des questions simples. Ensuite, elles ont un échange de vingt
minutes avec un spécialiste du domaine », détaille Gilles Arbellot de
Passerelles & Compétences. Cet échange, par téléphone, peut se faire
sans problème à distance.
UN ENGAGEMENT AVEC SON ENTREPRISE
Vous êtes salarié dans une entreprise privée, mais vous avez néanmoins
envie de vous engager pour des associations ? Le mécénat de compétences
peut être une solution. Une entreprise met à disposition d’une
association, sur un temps donné, des professionnels d’une thématique
pour l’accompagner dans son développement.
Autre piste : les congés solidaires. Pourquoi ne pas profiter de vos
vacances pour partir sur un projet humanitaire ? Hélène et Célia, par
exemple, ont recensé des espèces animales dans un parc naturel du Cameroun.
Enfin, l’association Pro Bono propose des marathons d’une journée ou
d’une demie-journée sur le principe du mécénat de compétences : chacun
apporte ses connaissances à une association, pour l’aider à répondre à
une question ou un défi.
Bref, pas d’excuse, il existe plein de solutions pour devenir bénévole,
il suffit de trouver celle qui nous correspond !
Le bénévolat, ça booste (aussi) le CV
Tous les bénévoles vous le diront : donner un coup de main, ça vous
apporte également énormément. Notamment sur le plan humain.
Mais n’oubliez pas de valoriser cette expérience dans vos CV!
*Pour aller plus loin: le guide du bénévolat 2015**
**>>> **http://www.associations.gouv.fr/IMG/pdf/guide_benevolat_2015.pdf*
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Denis Lebioda
Chargé de mission
Ligue de l'enseignement dans les Alpes du Sud
Mel : denis.lebioda at laligue-alpesdusud.org
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Nos sites :
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